Nous sommes au millénaire capital et décisif des défis majeurs imposés aux hommes par les exigences des temps modernes.
L’Afrique, un continent si riche, regorge d’énormes potentialités énergétiques, minières, forestières, malheureusement elle se cherche et se positionne à la remorque des pays développés.
Embourbée dans les méandres de la perdition, elle fait face aujourd’hui à une crise alimentaire endémique, du fait que son agriculture demeure en état embryonnaire et rudimentaire, dépourvue de compétitivité et de performance, véritables leviers du développement.
Des milliers d’hommes meurent sur le continent, tributaire d’une hypothétique aide alimentaire qui n’est que trop souvent éphémère et aléatoire. Les Etats africains à l’unanimité en ont déduit que le développement de ce continent reste largement tributaire de l’agriculture, d’où la prise de conscience de nos gouvernants à consacrer 10% de leurs budgets à ce secteur afin de juguler le déficit de l’autosuffisance alimentaire qui sévit et dévalorise notre continent.
Pour rentabiliser et accroître la productivité des paysans en vue de réduire la pauvreté en milieu rural, ABCAF (Association pour la Biodiversité des Cultures Agroforestières et de Forestières) composée de personnes ressources, de conseillers techniques et de volontaires qui œuvrent pour un développement durable des communautés locales
Selon le voeu des paysans, cette association élargit son domaine d’intervention dans le secteur de la promotion de l’éducation et de la santé.